Les 5 clés pour affûter votre esprit cet été
On le sait maintenant, l’esprit est comme un muscle que l’on peut sculpter et façonner par l’entraînement tout comme la course à pied améliore le souffle. Ce que l’on sait moins c’est qu’au delà de la pensée logique ou la mémoire, nous pouvons développer notre pensée positive et devenir acteur de son humeur.
1 - Faire ressortir les événements positifs de la journée. Notre cerveau est biologiquement programmé pour davantage encoder les événements négatifs (La conscience du danger, gage de survie de l’espèce). A nous de rééquilibrer notre mémoire en renforçant la conscience des choses positives même si elles sont infimes.
2 - Prendre conscience des pensées parasites négatives qui envahissent l’esprit comme des mauvaises herbes (« ça ne vas pas marcher », « il ne sera pas d’accord », « je vais me planter »…) Certaines de ces pensées ont une base objective et réaliste mais la plupart sont basées sur nos inquiétudes et notre tendance à ressasser le négatif. Toutes ont un réel impact sur notre équilibre psychique et parfois notre santé. En prendre conscience c’est se rendre compte qu’on les génère et ensuite clairement les identifier pour limiter leur pouvoir de nuisance.
3 - Prolonger l’effet bénéfique des bons moments. Un bon moment (cadeau reçu, coucher de soleil, bonheur partagé, éclat de rire, repas délicieux…) a effet biologique sur nos neurones et leurs liaisons. Plus il est anticipé et savouré, plus les connections sont renforcées avec un effet sur notre confiance et notre humeur positive.
4 - Faire la somme de toutes les raisons de se réjouir : être en vie, en pleine santé, avoir des personnes qui nous aiment, un métier passionnant… Se rappeler régulièrement ces bonnes raisons.
5 - S’entraîner à se détacher des événements en mettant plus de légèreté et d’autodérision dans sa vie. Ce n’est pas faire preuve de défaitisme ou de faiblesse, c’est limiter la résonance des événements sur nous-mêmes. Nous ne maîtrisons la météo qui peut gâcher un pique-nique mais nous avons le choix entre accepter la situation avec humour ou s’en faire une montagne et ressasser son manque de chance pendant une semaine.