Bien sûr les clichés du babyfoot ou des meubles acidulés que nous renvoient les start-up glorifiées par les magazines, cachent parfois des ambiances de travail pas si joyeuses.
Mais c'est un fait, les organisations évoluent dans leurs pratiques managériales. Poussées par l'arrivée inexorable des nouvelles générations qui font évoluer la perception même de la valeur travail, les entreprises petites ou grandes sont portées par une vague de fond qui dépasse de loin le simple effet de mode.
À la pointe de ce changement, les entreprises dites libérées, derrière un discours parfois un poil arrogant, communiquent à grand renfort de témoignages sur leur révolution intérieure.
Moins tapageuses mais toutes aussi talentueuses, de nombreuses autres organisations avancent doucement mais sûrement vers un management plus innovant. Attentif à ces changements, notre cabinet se concentre sur 4 pratiques innovantes :
La gouvernance pyramidale issue de la révolution industrielle a vécu. Les managers passent de contrôleurs de l'exécution à facilitateurs de l'implication des potentiels de l'organisation. L'intelligence est présente à tous les étages et celle du terrain ne demande qu'à s'exprimer pour améliorer la performance.
La responsabilisation c’est redonner de l’autonomie d’action et de décision aux équipes opérationnelles tout en gardant bien entendu un cadre de fonctionnement homogène et une vision partagée.
Quelques actions concrètes sur la responsabilisation :
Un collaborateur au travail n'est plus seulement considéré comme une unité de production individuelle au service de la création de valeur pour l'entreprise. L'entreprise le considère également comme une personne sensible digne d'attention bienveillante.
Ce souci de l'autre qui repose sur les « lois naturelles » de l'adulte n'est pas nouveau, ce qui change c'est l'ampleur de la prise de conscience dans les organisations.
Quelques actions concrètes sur le bien-être :
Le modèle classique de vision entrepreneuriale basé sur la seule recherche de profit ne suffit plus à mobiliser les équipes. Quelle contribution apportons-nous au monde pour l'améliorer ? C'est la réponse à cette question que viennent rechercher de plus en plus de talents.
Si nous rajoutons l'explosion des données (infobésité) dans un environnement plus complexe, le manager n'a pas d'autre choix que de tailler un espace de lisibilité à la machette pour donner un peu de place au sens.
La fuite des bullshit jobs (métier à la con) poussent de plus en plus de personnes à se tourner vers des métiers plus concrets où l'on perçoit le lien entre notre action et son résultat. Heureux les pâtissiers, photographes, architectes et autres artisans dont le sens de leur travail est si palpable. Pour les autres, c'est aux managers que revient le rôle de pédagogues, d'accoucheurs de sens.
Quelques actions concrètes sur le Sens :
La diminution du statut comme socle de légitimité permet un rapport manager / managé sur un mode moins infantilisant. Certains managers, dont la confiance en soi le permet, s'aventurent même sur le terrain de l'autodérision avec comme bénéfice immédiat d'apparaître plus humains et plus sympathiques. Cette décontraction décrispe les conventions et grand-messes qui autrefois obligeaient tous les salariés à écouter leur direction religieusement. À l'échelle d'un service, la décontraction représente un formidable outil de prévention des tensions. C'est également un fertilisant naturel pour l'innovation et la cohésion d'une équipe. Le plaisir dans le travailler ensemble est un vecteur de performance.
Précision : faire participer son équipe à un team-building exotique ne pourra jamais se substituer à un climat sain et authentique basé sur la bienveillance.
Quelques actions concrètes sur le Fun :