La chance n'existe pas
La (mal)chance existe-t-elle vraiment ?
1 - Nous créons notre propre réalité.
Nous avons tous des déconvenues dans notre quotidien : une panne de voiture, un problème de santé, un téléphone oublié dans un taxi… Les uns y voient un désagrément sur le moment mais tournent la page rapidement en tâchant de limiter les conséquences négatives. Les autres y voient un signe de l’acharnement du destin dû à leur malchance.
2 - Nous n’encodons pas les souvenirs de la même manière.
Certains ressassent leurs galères et créent finalement une empreinte émotionnelle qui reste en mémoire et nourrit leur croyance d’être malchanceux. A la fin de l’année, ils ont connu le même quota de problèmes que les autres. En revanche, la résonance de ces problèmes dans leur mémoire est plus forte.
3 - Nous induisons en partie les événements.
Qu’on l’appelle loi d’attraction ou prophétie autoréalisatrice, nous avons bien une part d’effet d’induction sur les événements qui nous touchent. Le sentiment de malchance favorise consciemment ou inconsciemment le manque de réussite. Si je dois convaincre quelqu’un en étant persuadé que je n’y arriverais pas, j’ai toutes les chances de réussir mon pari en raison notamment d’une communication non verbale déplorable induite par mon sentiment de malchance.
4 - Le malchanceux finit par y prendre goût.
A chaque fois qu’il loupe quelque chose, il en retire une certaine satisfaction : celle d’avoir raison, celle de nourrir son personnage de calimero. D’où parfois sa tendance à rechercher l’échec. Paradoxalement, les événements chanceux sont pour lui des grains de sable qui enrayent sa théorie.
5 - Le sentiment d’être chanceux est très relatif.
Celui qui sait se réjouir de ce qu’il a se sent beaucoup plus chanceux que celui qui est préoccupé par ce qu’il n’a pas.
Bref, en résumé, plus nous nous persuaderons que nous sommes chanceux, plus nous aurons une chance de l’être.